Société d’ Histoire de Revel Saint-Ferréol                                                               A paraitre dans la collection Lauragais-Patrimoine

SAINT JULIA de GRAS CAPOU 

 Daniel CLEMENT (*)

(*) instituteur à  Saint-Julia de septembre 1981 à décembre 2003.

 

Cette étude a été faite dans le cadre d’un PAE (Projet d’Action Educative)  « Etude du Patrimoine architectural, économique, culturel et social de Saint-Julia » par les élèves de l’école de Saint-Julia pendant les années scolaires 1994-1995 et 1995-1996…

Les objectifs de ce PAE étaient d’aider l’enfant à s’exprimer oralement et par écrit de façon appropriée en fonction de situations variées : savoir questionner, répondre, expliquer, justifier, argumenter…

-enrichir son vocabulaire, prendre conscience de son environnement

-mieux connaître la région dans laquelle il vit

-apprécier le patrimoine architectural du milieu rural-mieux appréhender le monde dans lequel il vit

- développer son esprit critique en lui donnant la possibilité de « poser un problème - analyser la situation »

- chercher des solutions et présenter ces solutions

- favoriser l’autonomie

 De plus ce PAE s’inscrivait dans le Projet d’Ecole (choix pédagogique découlant de l’analyse de la situation pour trois années scolaires) qui était la « Maîtrise de la langue ».

 

 

PrEsentation de Saint-Julia : Le nom de Gras-Capou

Vue aérienne du village de Saint-Julia

D’après les uns, Gras-Capou signifie  colline fertile(caput, lieu élevé, gras, fertile ).

 

  D’après une légende, l’ennemi faisant le siège de la ville depuis plusieurs mois crut que tous les habitants étaient morts de faim.   Les assiégeants se préparaient à escalader les remparts quand ils virent apparaître deux bras tenant à chaque main une paire de chapons gras. En voyant cela, l’ennemi comprit que les assiégés attendaient de pied ferme, ayant les provisions nécessaires et se retira en désignant Saint-Julia sous le nom de Gras-Capou .

 

 Il nous paraît plus probable que ce nom a été donné à la ville, parce que, de tous temps, on s’est livré à l’élevage des chapons et de la volaille grasse. Depuis des siècles, il y a chaque année, le 22 décembre, une foire où l’on vend surtout des chapons gras .

FICHIER VIDEO DU VILLAGE DE SAINT-JULIA

A propos du nom du village, il est à noter qu’en 1792, il se forma une société dite « républicaine », véritable club où se discutaient les idées nouvelles et où se préparaient les revendications populaires.

Un membre  proposa de remplacer le nom de Saint-Julia de Gras-Capou, que la ville portait depuis ses origines, par celui de Mont-Républicain.

Les citoyens Larroux et Lagrave-Fumat furent délégués vers la municipalité pour lui porter le vœu de la Société , espérant qu’elle n’hésiterait pas d’adhérer aux invitations qui lui étaient faites.

Elle accueillit, en effet, cette proposition et en informa le district de Revel ; mais les membres de cette assemblée n’acceptèrent pas le nom de Mont-Républicain ; ils le changèrent en celui de Mont-Civique, qui resta, pendant toute la période révolutionnaire, le nom officiel de Saint-Julia.

Sommaire DU DOSSIER

 

  1-  Présentation de Saint-Julia

  2-  Le patrimoine architectural du village  page 18

  3- La monographie de l’instituteur Benjamin Ricalens (en 1885) page «38 »

 Les parties 1 et 2 sont  le  résultat des  travaux des  élèves de l’école de Saint-Julia pendant les années scolaires 94-95 et 95-96 (voir page 17 la parole des élèves).

 

LES SCEAUX DE LA VILLE


µ

1

 

 

3

2

4

1.Sceau de la ville de Saint-Julia (XVIème siècle), de forme ovale; au-dessus de l’écu de France se trouve la couronne royale. Il a pour légende: VILLE DE SAINT-JULIA [DE GRAS-CAPOU]; ces derniers mots ont disparu.

 

2.Sceau de la ville de Saint-Julia  (XVIIIè siècle), aussi de forme ovale;  il porte les trois fleurs de lis surmontées d’une salamandre couronnée.  Il a pour légende: SCEAU DE L’HOTEL DE VILLE DE St IVLIA DE GRAS-CAPOU.

 

3.Sceau de la ville de Saint-Julia (1398), sur une des cloches de l’église.Il est gothique, de forme ogivale de 41 millimètres de diamètre; la partie inférieure porte l’écu de France aux trois fleurs de lis. Au-dessus de cet écu est représenté une vierge tenant à sa main droite une branche à trois fleurs de lis, et dans sa main gauche un Enfant-Jésus. L’inscription qui entoure ce sceau a été effacée par le temps. Toutefois, quelques lettres qui existent encore ont permis de la rétablir: « SIGILLUM SANCTI JULIANI » (sceau de l’église de Saint-Julien).

 

4.Sur la même cloche, un sceau rond de 24 millimètres de diamètre, quadrilobé; à l’intérieur, saint Julien à cheval, la tête découverte et nimbée, les cheveux longs.

 Aux lobes latéraux et inférieur, la fleur de lis des armes de Saint-Julia.

En arrière du cavalier, au-dessus de la croupe du cheval, en  avant du poitrail, une croix.

Autour l’inscription suivante, S.Consulum Sancti Juliani ( sceau des consuls de Saint-Julia).

 

 

CLOCHES ET CLOCHER


La grosse cloche (1396), sur le clocher de l’église (au premier étage à gauche). Il y a donc une cloche du XIVème, plus une du XVème, deux du XVIème et une du XVIIIème. Le clocher est classé «  monument historique ».

« La grosse cloche »

Une des inscriptions , en plus des sceaux (3 et 4) : « IMBER:NEBVLA:PONDVS:BENEDICAT:VOS: DIVINA:MAJESTAS: »

 

  « Pluie, nuages, grêles, soyez bénis par la majesté divine».

 

Sur le clocher, 1er étage à droite, à côté de la grosse cloche.

X :p :s :vinci
xps :imperat :xps :regnat :x :p :s :abo.

Signifie :

“Le Christ a vaincu, le Christ règne, le christ gouverne”

 

Te Deum laudamus.

Signifie :

"Dieu, nous te louons"

  Une gargouille
En 1793, ces cloches furent descendues du clocher, sur l’ordre du Chef de district de Revel, pour être envoyées à la fonte. Mais l’ordre ne put être exécuté : de courageux habitants de la commune les avaient enlevées de nuit, de la métairie où elles y étaient entreposées, pour les dissimuler dans un champ, qu’on appelait encore il y a peu de temps «  lé camp dé las campanos »…  La tourmente révolutionnaire terminée, elles reprirent leur ancienne place, en haut du clocher, où elles se trouvent encore.

SOMMAIRE

L’Eglise

Les sept panneaux du  sanctuaire sont ornés de tableaux de trois mètres sur deux mètres cinquante, qui représentent :

- au milieu « le Christ en Croix »

- le martyre de Ste Agathe

- le martyre de St Julien

- l’adoration des Bergers

- l’Adoration des Mages

- la Pentecôte, descente de l’Esprit-Saint sur les Apôtres

- la Cène du Seigneur, institution de l’Eucharistie.

Chapelle de Saint-Roch : reliquaire de marbre, contenant une relique de Saint-Roch. Statues de Saint-Roch, Saint-Louis de Gonzague, Saint-François Xavier.
Chapelle du Rosaire : le bas-relief représentant « la vierge remettant le Rosaire à Saint-Dominique », statue de Notre Dame des Grâces, 3 tableaux dont »la représentation de Marie, enfant, au temple ».

Chapelle de Saint-Joseph : statues de Saint-Joseph, Sainte-Anne et Sainte-Thérèse. Tableaux de la vie de Saint-Joseph : « Mariage de Marie et de Joseph » et  « Fuite en Egypte ».

A gauche, la chaire en pierre qui a remplacé vers 1860 l’ancienne chaire en chêne sculpté , en  mauvais état.

Au-dessus (détail de la chaire),  apparaissent sculptés les quatre évangélistes et au centre une allégorie avec le blason de Saint-Julia.

 

Chapelle de Notre Dame des Sept Douleurs, l’autel est dominé par une élégante « Piéta ». Plusieurs tableaux représentent des scènes de la passion.

 

 

Hoc Monumentum Exegit J Saurine Rector 1882     

Le Curé J. Saurine acheva ce monument (la sacristie) en 1882.

(inscription à l’extérieur)

 

La sacristie se trouvait primitivement à droite du chœur : de petite dimension, le fond en est constitué par une salle à la voûte relativement basse, et dont trois arcs en pierre de ses ogives se terminent par un visage humain, de facture grossière, mais fort curieux. Au cours de travaux effectués au XIXème siècle, la sacristie a été transférée à gauche du chœur.

VERS LIVRE DES EGLISES DU CANTON DE REVEL DE MARIE AGNES WINTER

Plaques boucles de ceinturon découvertes avant 1860 dans un cimetière mérovingien près de Saint - Julia.

 Elles sont exposées au Musée Saint - Raymond à Toulouse.

D’après « l’Histoire de Saint-Julia de Gras-Capou » par l’Abbé Aragon page 11.

 

« Il y a un an à peine, dans la contrée, on a découvert un cimetière mérovingien, et, sur les squelettes, des plaques de ceinturon bien conservées, des couteaux, des poignards entièrement rouillés(Collection Lambrigot).

Il existe, dans la commune même, une métairie nommée En Pégény, où le propriétaire a découvert des squelettes avec des éperons maures. Tout près de ce lieu, à Choples, on croit qu’il existe des sépultures gallo-romaines. »

 

Compte rendu du 5 septembre 1860 de la Société Archéologique du Midi.

 

« M. Barry entretient la Société de diverses objets de parure militaire, datant de l’ère mérovingienne, et découverts dans les environs de Revel. Ces objets qui paraissent tous avoir été des agrafes de baudrier, sont très variés de forme et de dimensions. Ils sont en bronze : les deux principaux ont été évidemment émaillés et ont conservé quelques traces de l ‘émail qui était bleu. L’un de ces morceaux offre des arabesques qui ne sont point sans analogies avec celles que nous offrent la sculpture et l’orfèvrerie arabes. Un autre, très simple, est couvert de petits cercles disposés régulièrement, qui rappellent l’ornementation des bronzes romains de la Gaule.

M. le Président, au nom de la Société, engage M. Barry à rédiger une notice sur ces objets intéressants, dont la description et la reproduction ne pourront qu’enrichir nos mémoires. »

 

SOMMAIRE

AGRICULTURE

Animaux

1809

1866

1885

1955

1996

Chevaux

5

36

31

1

0

Moutons

484

276

0

0

0

Mules

5

6

7

0

0

Porcs

0

132

345

204

15

Vaches

242

429

537

451

45

Anes

5

6

7

0

0

Les foires

 En 1810, le préfet transféra la foire du 22 décembre au 22 janvier ; mais le conseil municipal  demanda et obtint son maintien à la date primitive .

C’était la plus ancienne et la plus importante : celle des chapons gras .

 

  En 1885, il existait à Saint-Julia 3 foires très importantes qui marquaient la vie du village .  

Comme bétail à cornes, on y comptait ordinairement jusqu’à deux mille têtes.  

La foire aux chapons en décembre, la foire des radis le 22 avril et la foire des moutons qui se fêtait le 3 août particulièrement remarquable par le nombre de troupeaux de l’espèce ovine qu’on y conduit .

Les agriculteurs confrontEs aux intempEries au XVIIIème siEcle

 

Si le peuple se divertissait quelquefois, les causes de tristesse ne manquaient pas non plus ; les gelées tardives, le vent, la grêle, la tempête, répandaient souvent la misère dans la contrée .

 

En 1710, le grand froid fit périr toutes les récoltes ; on n’eut même pas la semence .

Les vignes furent perdues pour plusieurs années .

 

En 1721, la gelée et le brouillard détruisirent la récolte en entier .

 

Le 22 juin 1720, un orage mêlé de grêle emporta toute la récolte à la veille de la moisson .

 

Les habitants, réduits à la misère, ne purent payer la taille ; on leur accorda une indemnité de 243 livres .

Le 7 août 1741, un grêle terrible ravagea la contrée, détruisant vignes et maïs .

En 1760, la grêle ravagea toute la contrée .

En 1785, un vent furieux, soufflant en tempête, causa un sérieux dommage à toutes les maisons de la ville .

Après chaque calamité de ce genre, on adressait une requête au roi, aux états ou à l’intendant de la province pour obtenir des secours ou des exemptions d’impôts .

 

1885

1988

BlE

200

206

Avoine

20

 

Maïs

200

82

FEves

25

 

Haricots

8

 

Vignes

227

3

Orge

 

35

Prairies

237

571

Chanvre

5

 

Lin

5

 

Tournesol

 

344

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comparaisons des surfaces cultivEes en hectares

Comparaison des productions agricoles (en quintaux )

camemberts
page9

SOMMAIRE

les MEtiers A SAINT- JULIA

En 1835

 

Boulanger : 2

Fermier : 1

Domestiques : 28

Percepteur : 1

Maître valet et valet : 69

Curé : 1

Cultivateur : 41

Cultivatrice : 7

Chirurgien : 1

Charpentier : 11

Tisserand : 2

Couturier : 1

Boulanger : 2

Boucher : 1

Cordonnier : 6

Officier en retraite : 1

Ménagère : 6

Négociant : 1

Officier : 2

Maçon : 4

Instituteur : 1

Notaire : 1

Charron : 2

Tailleur : 1

Forgeron : 2

Apprenti Forgeron : 2

Plâtrier : 1

Presseur d’huile : 1

Bayle(garde) : 1

Menuisier : 3

Meunier : 4

tourneur : 1

 

 

En 1885

 

Boulanger : 2

Epicier et mercier : 3

Boucher 1

Marchand d’étoffes : 2

Ouvriers : maçons ,

charpentiers, menuisiers,

plâtriers, tisserands,

cordonniers, charrons .

En 1906

 

Cultivateur : 176

Cordonnier : 4

Charpentier : 11

Tisserand : 1

Boulanger : 6

Couturière : 7

Sacristain : 1

Boucher : 4

Ménagère : 105

Maraîchère : 1

Cuisinière : 6

Femme de chambre : 2

Modiste : 1

Menuisier : 8

Brodeuse : 1

Forgeron : 7

Mercière : 1

Plâtrier : 8

Charron : 1

Entrepreneur de

 travaux publics : 1

Receveur buraliste : 1

Tailleur de pierres : 3

Notaire : 1

Curé : 1

Maçon : 9

Tailleur : 3

Instituteur : 3

Sabotier : 1

Journalier : 3

fabricant de jouets : 1

Domestique : 1

Receveur des postes : 1

Sage-femme : 1

Rentière : 1

Facteur : 1

Meunier : 6

Terrassier : 2

Jardinier : 2

Garde-champêtre : 1
Propriétaire : 19

Valet : 3

Métayer : 14

Cocher : 3

Négociant : 1

Laitière : 1

Epicier : 1

Servante : 3

Briquetier : 3

Régisseur : 2

Marchand d’étoffes : 2

Les numEros  indiquent  l’emplacement DES « METIERS »dans le village .

41- café –restaurant

42- menuisier

43-boucherie

44-boulangerie

45- tabacs- Sabotier
46-marchand  de tissus

Dans la premiEre partie

du XXème siècle

(voir  la situation des métiers sur le plan

 

1-Notaire

2-charron

3-boucherie

4- maçon

5-entreprise plâtrerie

6-vétérinaire

7- entreprise plâtrerie

8-charpentier

9-repasseuse

10-épargne

11- marchand  de tissus

12-bureau tabacs, épicerie

13-location chambres ; le mari était charpentier

14-carillonneur

15- notaire

16- épicerie

17- forgeron

18- coiffeur

19- tailleur de pierres puis épicerie

20- forgeron

21- atelier mécanique puis poste

22-charron

23- forgeron

24-électricien

25-boucherie

26- forgeron

27- boulangerie

28- épicerie

29- brodeuse

30- épicerie

31-  épicerie –café

32- tailleur

33-menuisier

34-café

35-éleveuse de poussins

38-le mari était cordonnier
39- entreprise maçonnerie

40- épicerie

 

ECOLE A SAINT- JULIA

classe1

L’architecte Evelyne Chéron  en classe….

Jocelyne Saurat

La photographe  Jocelyne Saurat auteur de toutes les belles photos de ce travail.

visite-cave

….et en visite, dans une cave.

travail en classe

Les élèves au travail en classe…

…et sur le terrain.  

 

LE RAPPORT DES ELEVES … écrit par les élèves

 

Dans le cadre d'un P.A.E. (projet d'action éducative) , nous avons travaillé sur le patrimoine  de Saint -Julia pendant deux années scolaires 1994-95 et 1995-96 .

 

     Une équipe du C.A.U.E ( Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement )  de Toulouse  nous a beaucoup aidés .

Une architecte nous a appris les différents styles ainsi que les modes de construction  ; elle nous a aussi  conseillés sur l'élaboration de notre exposition .

 

 Une photographe a fait de nombreux clichés pour l'illustrer. Une documentaliste a fait des recherches aux archives départementales sur le village . Elle nous a montré et expliqué les documents qu'elle avait trouvés .  Un grand merci à toutes les trois .

 

     Le village , autrefois, était une cité entourée de remparts . Aujourd'hui , il y a de nombreuses ruines et de nombreux vestiges ont été détruits ce qui est très dommage . Mais nous pouvons encore l'étudier et essayer d'imaginer comment il était .

 

   Nous avons découvert des choses que parfois les propriétaires ne connaissaient pas. Et nous sommes sûrs que d'autres découvertes peuvent être faites , notamment grâce aux archives, peut-être des souterrains …

 

   Nous allons vous montrer tout ce que l'on a vu lors de nos visites .

 

  Vous aller voir aussi le résultat de recherche car nous avons aussi étudié le patrimoine économique et culturel du village en comparant la monographie de Saint-Julia  de Benjamin Ricalens ( l'instituteur de 1882 ) et le livre "Histoire de Saint-Julia de Gras Capou "de l'Abbé Aragon( en 1892) avec la situation actuelle .

   Nous avons apprécié ce travail car il nous a instruits sur notre village, sur la façon de construire  il y a quelques siècles . Cela nous a fait faire des travaux pratiques d'histoire , avec des documents anciens et sur le terrain .

 

   Ce travail fut utile parce que le village est très riche , on peut y travailler sur l'archéologie , l'architecture ancienne et l'histoire locale .  Ce travail nous a aidés à faire l'inventaire, incomplet  nous le savons, de toutes les belles choses que cache ou met à découvert ce village du moyen âge .

Nous avons remarqué  que quelques propriétaires avaient conscience de leur patrimoine , qu'ils tenaient à le conserver et qu'ils le restauraient .

Nous pensons que tout ceci doit être poursuivi , que ces vestiges sont à sauvegarder .

  Nous remercions vraiment les personnes qui nous ont autorisés  à visiter leur maison . Elles  nous ont permis de découvrir la construction des bâtiments et les matériaux utilisés au Moyen Age . Nous n' inscrirons pas les noms des propriétaires car cela pourrait gêner des personnes .

 

Les élèves de l’Ecole de Saint-Julia  (liste des élèves  au-dessous )

 

1994-1995

 

Marie Laborie

Pascale Rochette

Mélanie Rochette

Camille Decelle

Marie Mittou

Stéphanie Algans

Luc Clément

Loïc Caille

Loïc Couzinier

Yannick Moréno

Carole Soual

 

1995-1996

 

Mélanie Rochette

Camille Decelle

Carole Soual

Pascale Rochette

Jordi Perez

Vincent Palma

Thibault Gonzales

Youri Oler

Adam Lacaine

Félix Pablo

Nicolas Ramond

Angélique Lopes

Angélique Renault

Geoffrey Hellebuyck

SOMMAIRE

Le patrimoine architectural

Carte de Cassini.

carte1

carte2

1 –  Maison d’école des garçons
2 – Ancienne halle (on reconnaît l’emplacement des piliers)

3 –  Ancienne mairie (Maison Commune)
4 –  Eglise

5 –  Ancienne maison d’école des filles
6 – Très vieilles maisons (voir photos suivantes) dont les propriétaires furent relogés dans de nouvelles maisons (7) après la construction de la nouvelle halle salle des fêtes (8).
Métamorphose d’un village …

ancienne-place

Sur cette place, on aperçoit sur la photo à gauche « l’arbre de la liberté ».

Les très vieilles maisons, ont  depuis longtemps été démolies pour laisser la place à la nouvelle halle. A l’époque, cet endroit devait être important pour la collectivité du village… Il a fait l’objet de l’édition de CARTES_POSTALES.

Transformation du paysage « urbain », la rue Joux carrière…

Sur la photo de droite, on voit que l’ancien encorbellement qui gênait a été supprimé.

En 1865, le Conseil municipal obtint que l’école des filles devint publique et vota les crédits réglementaires pour son entretien. La Commune ne possédait aucun local pour l’école des filles. A cette date, des personnes charitables firent don au bureau de bienfaisance d’un vaste immeuble avec cour et jardin. Ce don fut fait à la condition qu’on y tiendrait à perpétuité l’école de filles. Immédiatement on y établit deux salles de classe pour les filles.

La construction du château commença vers 1905 sur l’emplacement de l’ancienne école de filles , bâtiment qui menaçait ruine et qui avait obligé à déplacer l’école .

 

CLIN D’ ŒIL SUR

L’ARCHITECTURE DE

SAINT JULIA

 

 

Une ancienne échoppe

 

Une ancienne porte murée

L DE L : Léon de Lamy, maire de Saint-Julia, de 1842 à 1872

L’ancienne mairie, Maison Commune.

 

Rue du Presbytère

 

 

LES COLOMBAGES

 

Pigeonniers  « côté autan »

SOMMAIRE

LES PORTES         

      LA PORTE D’ AUTAN


porte Autan

 

 

 

L’emplacement de l’ancienne porte d’autan.

 

 

Lieu de découverte des stèles discoïdales . Il est regrettable que celles ci n’aient pas été conservées.

 

 

La  porte d’Autan : au dessus dessin d’après une illustration du livre de l’Abbé Aragon 

à coté une représentation découverte dans les archives de la mairie (ce document a disparu).

 


LA PORTE DE SERS


 

La porte de Sers, dessin de B.Ricalens

 

La rue de Sers  et au fond la porte de Sers.


UN PETIT TOUR D'HORIZON


La mare apparaît plus grande qu’aujourd’hui , une partie a été comblée pour faire un parking.

 

Saint-Julia, côté sud, avec « le mur de la Luze ».

Sur la photo à coté , il n’existait pas .

 

SOMMAIRE

 

LES_MOULINS


 

 

 b         

Trois moulins en état de marche sans aucune végétation autour pour ne pas gêner le vent…

Plus tard, il n’y avait plus les ailes, et la végétation avait repris ses droits.

 

 

 

 

 

 

D’après la carte cassini, il devait y avoir 5 moulins…

D’après B.Ricalens, il y en avait 4.            

  Sur le plan de 1835, 4 moulins.

RETOUR PAGE DES MOULINS DU CANTON DE REVEL

INSOLITE


Un bâtiment à la toiture insolite, le pavillon ou plutôt le « Pavillon des Roses », qui était un lieu de rendez-vous « galant » pour les hommes du monde après une partie de chasse ( fin du XIXème siècle).

SOMMAIRE

Les silos


L’ouverture d’un silo tel qu’il   apparaissait à l’origine au ras du sol .

Par la suite, pendant ou après le Moyen Age, ils furent moins utilisés et servirent parfois de dépotoir. C’est pourquoi, dans certains, on peut trouver des déchets de scories, des ossements de mammifères, des débris de céramiques.

 

Pour conserver la récolte et surtout pour la préserver des pillards, on creusait des trous dans la terre, on les aménageait, on y versait les grains et on faisait en sorte que les silos ne soient connus que de quelques personnes. L'origine de ces trous remonte à l'époque mérovingienne .

Coupe d’un silo

Un « goulot » de silo bouché (l’ouverture du silo situé à la partie supérieure : photos prises du bas)

Parfois on fit rejoindre plusieurs silos voisins de façon à faire des cachettes, des salles souterraines, des caves.

Parfois on fit rejoindre plusieurs silos voisins de façon à faire des cachettes, des salles souterraines, des caves.

1

2
3

4

5

1

Cet ensemble de 4 silos dégagés semble être une cachette avec une sorte d’étagère (7-5) et une banquette ayant pu servir de banc (4).

 

2

8

 

 

5 vers 4

Entrée d’une autre suite de silos

Les 4 silos dégagés ont donné l’espace d’une cave

 

 

L’entrée du passage souterrain gagné sur une succession de silos

Le passage  au fond

  

Dans le passage

SOMMAIRE

Les stèles discoïdales

 

  Une stèle discoïdale est un bloc de pierre d’un seul tenant présentant une surface pleine, non évidée, composée d’un pied de forme variable et surmonté d’un disque.

  En gros, les stèles datent de la fin du moyen Age, du XIIème au XVème siècle.

 

 

 Elles servaient de bornes, panneaux signalétiques ou indiquaient la qualité d’un défunt.

  Les disques sont ornés de divers types de  croix, de fleurs de lys, de croix de Toulouse, de figurations d’instruments, reille(morceau de fer triangulaire)pour  un laboureur ou navette pour un tisserand.

(D’après M.J.Odol, centre culturel du Lauragais).

 

SOMMAIRE

LES PUITS ET LES CAVES


Séance de relevé topographique (participation de la Société de Recherches Spéléo Archéologiques de Sorèze-Revel (J.Ch. Pétronio et J.P. Calvet)

plan1

Un puits aux formes très spéciales

Vue de la cave avec le puits au

 fond dans l’angle

 

Rue

extérieure

 

Vues de l’intérieur du puits, en(2), il est difficile d’imaginer ses côtés et le fond.

Rue extérieure

  Coupe  du puits 

La margelle du puits (voir le plan à gauche).

Ce  puits a une profondeur de 8 m. Il pouvait être réquisitionné en période de sècheresse.

 

LES CAVES

D’ancienne caves pour du matériel agricole

SOMMAIRE

LES PEINTURES ET DECORATIONS


Dans la même pièce d’une maison se trouvent des peintures sur papier et des décorations en stuc. Cette maison appartenait à la fin du XVIIIème siècle à  la famille Valleaux , grande famille de Saint-Julia  ( un membre de cette famille a été premier consul en 1689 , un autre , André Valleaux , après différentes responsabilités municipales , fut maire de 1808 à 1815 ).

19

20

12

15

 

Les peintures ont de  grosses ressemblances avec les représentations des mois révolutionnaires (exemple Floréal et Frimaire ci-dessous) .

De part et d'autre dessous, elles semblent figurer le jour et la nuit, au-dessous au centre, les saisons printemps, été et automne .

 

 

 

18

16

15

14

17

Tous ces ornements sont de style "Directoire" (1792-1802) . Les moulures semblent avoir trait à la chasse (ou pêche, 2) et à la musique .

12

8

10

6

2

11

7

5

fascicule1

fascicule2

SOMMAIRE

MONOGRAPHIE