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PrEsentation de Saint-Julia : Le nom de Gras-Capou Vue aérienne du village de Saint-Julia |
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LES SCEAUX DE LA VILLE |
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L’Eglise |
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A gauche, la chaire en pierre qui a remplacé vers 1860 l’ancienne chaire en chêne sculpté , en mauvais état. Au-dessus (détail de la chaire), apparaissent sculptés les quatre évangélistes et au centre une allégorie avec le blason de Saint-Julia. |
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VERS LIVRE DES EGLISES DU CANTON DE REVEL DE MARIE AGNES WINTER
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Les agriculteurs confrontEs aux intempEries au XVIIIème siEcle
Si le peuple se divertissait quelquefois, les causes de tristesse ne manquaient pas non plus ; les gelées tardives, le vent, la grêle, la tempête, répandaient souvent la misère dans la contrée .
En 1710, le grand froid fit périr toutes les récoltes ; on n’eut même pas la semence . Les vignes furent perdues pour plusieurs années .
En 1721, la gelée et le brouillard détruisirent la récolte en entier .
Le 22 juin 1720, un orage mêlé de grêle emporta toute la récolte à la veille de la moisson .
Les habitants, réduits à la misère, ne purent payer la taille ; on leur accorda une indemnité de 243 livres . Le 7 août 1741, un grêle terrible ravagea la contrée, détruisant vignes et maïs . En 1760, la grêle ravagea toute la contrée . En 1785, un vent furieux, soufflant en tempête, causa un sérieux dommage à toutes les maisons de la ville . Après chaque calamité de ce genre, on adressait une requête au roi, aux états ou à l’intendant de la province pour obtenir des secours ou des exemptions d’impôts . |
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Comparaisons des surfaces cultivEes en hectares |
Comparaison des productions agricoles (en quintaux ) |
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Dans la premiEre partiedu XXème siècle(voir la situation des métiers sur le plan
1-Notaire 2-charron 3-boucherie 4- maçon 5-entreprise plâtrerie 6-vétérinaire 7- entreprise plâtrerie 8-charpentier 9-repasseuse 10-épargne 11- marchand de tissus 12-bureau tabacs, épicerie 13-location chambres ; le mari était charpentier 14-carillonneur 15- notaire 16- épicerie 17- forgeron 18- coiffeur 19- tailleur de pierres puis épicerie 20- forgeron 21- atelier mécanique puis poste 22-charron 23- forgeron 24-électricien 25-boucherie 26- forgeron 27- boulangerie 28- épicerie 29- brodeuse 30- épicerie 31- épicerie –café 32- tailleur 33-menuisier 34-café 35-éleveuse de poussins
38-le mari
était cordonnier 40- épicerie
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ECOLE A SAINT- JULIA |
L’architecte Evelyne Chéron en classe…. La photographe Jocelyne Saurat auteur de toutes les belles photos de ce travail. |
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LE RAPPORT DES ELEVES … écrit par les élèves
Dans le cadre d'un P.A.E. (projet d'action éducative) , nous avons travaillé sur le patrimoine de Saint -Julia pendant deux années scolaires 1994-95 et 1995-96 .
Une équipe du C.A.U.E ( Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement ) de Toulouse nous a beaucoup aidés . Une architecte nous a appris les différents styles ainsi que les modes de construction ; elle nous a aussi conseillés sur l'élaboration de notre exposition .
Une photographe a fait de nombreux clichés pour l'illustrer. Une documentaliste a fait des recherches aux archives départementales sur le village . Elle nous a montré et expliqué les documents qu'elle avait trouvés . Un grand merci à toutes les trois .
Le village , autrefois, était une cité entourée de remparts . Aujourd'hui , il y a de nombreuses ruines et de nombreux vestiges ont été détruits ce qui est très dommage . Mais nous pouvons encore l'étudier et essayer d'imaginer comment il était .
Nous avons découvert des choses que parfois les propriétaires ne connaissaient pas. Et nous sommes sûrs que d'autres découvertes peuvent être faites , notamment grâce aux archives, peut-être des souterrains …
Nous allons vous montrer tout ce que l'on a vu lors de nos visites .
Vous aller voir aussi le résultat de recherche car nous avons aussi étudié le patrimoine économique et culturel du village en comparant la monographie de Saint-Julia de Benjamin Ricalens ( l'instituteur de 1882 ) et le livre "Histoire de Saint-Julia de Gras Capou "de l'Abbé Aragon( en 1892) avec la situation actuelle . Nous avons apprécié ce travail car il nous a instruits sur notre village, sur la façon de construire il y a quelques siècles . Cela nous a fait faire des travaux pratiques d'histoire , avec des documents anciens et sur le terrain .
Ce travail fut utile parce que le village est très riche , on peut y travailler sur l'archéologie , l'architecture ancienne et l'histoire locale . Ce travail nous a aidés à faire l'inventaire, incomplet nous le savons, de toutes les belles choses que cache ou met à découvert ce village du moyen âge . Nous avons remarqué que quelques propriétaires avaient conscience de leur patrimoine , qu'ils tenaient à le conserver et qu'ils le restauraient . |
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Le patrimoine architectural |
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Carte de Cassini. |
1 – Maison d’école des garçons |
5 – Ancienne maison d’école des filles
6 – Très vieilles maisons (voir photos suivantes) dont les propriétaires furent relogés dans de nouvelles maisons (7) après la construction de la nouvelle halle salle des fêtes (8). |
Métamorphose d’un village … |
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Sur cette place, on aperçoit sur la photo à gauche « l’arbre de la liberté ». Les très vieilles maisons, ont depuis longtemps été démolies pour laisser la place à la nouvelle halle. A l’époque, cet endroit devait être important pour la collectivité du village… Il a fait l’objet de l’édition de CARTES_POSTALES. |
Transformation du paysage « urbain », la rue Joux carrière… Sur la photo de droite, on voit que l’ancien encorbellement qui gênait a été supprimé. |
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En 1865, le Conseil municipal obtint que l’école des filles devint publique et vota les crédits réglementaires pour son entretien. La Commune ne possédait aucun local pour l’école des filles. A cette date, des personnes charitables firent don au bureau de bienfaisance d’un vaste immeuble avec cour et jardin. Ce don fut fait à la condition qu’on y tiendrait à perpétuité l’école de filles. Immédiatement on y établit deux salles de classe pour les filles. |
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La construction du château commença vers 1905 sur l’emplacement de l’ancienne école de filles , bâtiment qui menaçait ruine et qui avait obligé à déplacer l’école . |
CLIN D’ ŒIL SUR L’ARCHITECTURE DE SAINT JULIA
Une ancienne échoppe |
Une ancienne porte murée |
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L DE L : Léon de Lamy, maire de Saint-Julia, de 1842 à 1872 |
L’ancienne mairie, Maison Commune. |
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Rue du Presbytère
LES COLOMBAGES
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Pigeonniers « côté autan » |
LES PORTESLA PORTE D’ AUTAN |
L’emplacement de l’ancienne porte d’autan.
Lieu de découverte des stèles discoïdales . Il est regrettable que celles ci n’aient pas été conservées.
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La porte d’Autan : au dessus dessin d’après une illustration du livre de l’Abbé Aragon à coté une représentation découverte dans les archives de la mairie (ce document a disparu).
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LA PORTE DE SERS |
La porte de Sers, dessin de B.Ricalens
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La rue de Sers et au fond la porte de Sers. |
UN PETIT TOUR D'HORIZON |
La mare apparaît plus grande qu’aujourd’hui , une partie a été comblée pour faire un parking. |
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Saint-Julia, côté sud, avec « le mur de la Luze ». Sur la photo à coté , il n’existait pas . |
b |
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Trois moulins en état de marche sans aucune végétation autour pour ne pas gêner le vent… Plus tard, il n’y avait plus les ailes, et la végétation avait repris ses droits.
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D’après la carte cassini, il devait y avoir 5 moulins… D’après B.Ricalens, il y en avait 4. Sur le plan de 1835, 4 moulins.
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INSOLITE |
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Un bâtiment à la toiture insolite, le pavillon ou plutôt le « Pavillon des Roses », qui était un lieu de rendez-vous « galant » pour les hommes du monde après une partie de chasse ( fin du XIXème siècle). |
L’ouverture d’un silo tel qu’il apparaissait à l’origine au ras du sol . Par la suite, pendant ou après le Moyen Age, ils furent moins utilisés et servirent parfois de dépotoir. C’est pourquoi, dans certains, on peut trouver des déchets de scories, des ossements de mammifères, des débris de céramiques. |
Pour conserver la récolte et surtout pour la préserver des pillards, on creusait des trous dans la terre, on les aménageait, on y versait les grains et on faisait en sorte que les silos ne soient connus que de quelques personnes. L'origine de ces trous remonte à l'époque mérovingienne .
Coupe d’un silo |
Un « goulot » de silo bouché (l’ouverture du silo situé à la partie supérieure : photos prises du bas)
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Parfois on fit rejoindre plusieurs silos voisins de façon à faire des cachettes, des salles souterraines, des caves. |
Parfois on fit rejoindre plusieurs silos voisins de façon à faire des cachettes, des salles souterraines, des caves. 1 |
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Cet ensemble de 4 silos dégagés semble être une cachette avec une sorte d’étagère (7-5) et une banquette ayant pu servir de banc (4). |
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5 vers 4 |
Entrée d’une autre suite de silos Les 4 silos dégagés ont donné l’espace d’une cave |
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L’entrée du passage souterrain gagné sur une succession de silos |
Le passage au fond |
Dans le passage |
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Les stèles discoïdales
Une stèle discoïdale est un bloc de pierre d’un seul tenant présentant une surface pleine, non évidée, composée d’un pied de forme variable et surmonté d’un disque. En gros, les stèles datent de la fin du moyen Age, du XIIème au XVème siècle.
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Elles servaient de bornes, panneaux signalétiques ou indiquaient la qualité d’un défunt. Les disques sont ornés de divers types de croix, de fleurs de lys, de croix de Toulouse, de figurations d’instruments, reille(morceau de fer triangulaire)pour un laboureur ou navette pour un tisserand. (D’après M.J.Odol, centre culturel du Lauragais).
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Séance de relevé topographique (participation de la Société de Recherches Spéléo Archéologiques de Sorèze-Revel (J.Ch. Pétronio et J.P. Calvet) |
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Un puits aux formes très spéciales |
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Vue de la cave avec le puits au fond dans l’angle
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Rue extérieure
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Vues de l’intérieur du puits, en(2), il est difficile d’imaginer ses côtés et le fond. Rue extérieure
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Coupe du puits |
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La margelle du puits (voir le plan à gauche). Ce puits a une profondeur de 8 m. Il pouvait être réquisitionné en période de sècheresse.
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LES CAVES |
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D’ancienne caves pour du matériel agricole |
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LES PEINTURES ET DECORATIONS |
Dans la même pièce d’une maison se trouvent des peintures sur papier et des décorations en stuc. Cette maison appartenait à la fin du XVIIIème siècle à la famille Valleaux , grande famille de Saint-Julia ( un membre de cette famille a été premier consul en 1689 , un autre , André Valleaux , après différentes responsabilités municipales , fut maire de 1808 à 1815 ). |
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Tous ces ornements sont de style "Directoire" (1792-1802) . Les moulures semblent avoir trait à la chasse (ou pêche, 2) et à la musique . |
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